C'est dans la journée que s'ouvre le débat auquel sont conviés les Français par le président Emmanuel Macron.
Le président en s'adressant par une lettre "personnelle", c'est chaque Français qui doit se sentir impliqué, visiblement cette lettre se veut "sincère", chacun est invité à s'exprimer librement, selon ses moyens et ses capacités.
Les premières réactions de divers groupes diffusées par les médias ce matin sont caractéristiques de leur niveau de respect démocratique.
Nous en retiendrons deux "extrêmes": Les marcheurs, LREM, et les "influenceurs" sont favorables à la participation comme les verts (Yannick Jadot) en s'organisant, peut-être en mobilisant leurs sympathisants voire en formulant des modèles de phrases, c'est un premier risque de détournement. Et les propositions qui seraient déposées ne pourraient qu'appuyer des axes déjà engagés par l'actuelle majorité, et donc serviraient d'alibi, voire d'aggravation dans le cas de dogme écologique.
Mais les plus protestataires, ceux qui manifestent bruyamment: ceux qui s'appellent des Gilets Jaunes, ceux qui les soutiennent ou les encouragent: Front de Gauche, communistes, Insoumis et toutes les droites extrêmes, se sont orienté sur le refus. On ne débat pas on casse. Au point de ne pas lire la lettre, même pour l'Humanité ne pas diffuser la lettre auprès de son lectorat, annoncer pour les leaders qu'il n'y a rien dans ces 4 pages. On comprend ici la méthode, la bulle que nous dénonçions dans le phénomène de groupe d'amitiés des réseaux sociaux, existe depuis longtemps dans ces médias partisans qui ne forment pas mais déforment la pensée de leurs obligés.
Entre les deux, les partis qui ont alterné dans la gouvernance depuis le début de la cinquième République dont on célèbre aujourd'hui même le soixantième anniversaire, sont mitigés sur l'engagement de leurs militants dans le débat. Leurs seuls marqueurs droite-gauche sont idéologiques ISF contre sécurité. Simplement parce qu'un succès avec une participation conséquente, confirmerait leur perte d'influence et annoncerait une future disparition de la scène politique.
Ce pari de la majorité pour calmer si possible stopper l’insurrection, pour insuffler de l'optimisme en plus du pouvoir d'achat et aboutir à une reprise des changements dans un nouveau contrat de gouvernance. L'établissement dans la concertation du programme présidentiel qui n'a pas pu être complet pendant la campagne de 2017.
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