Le site de la Communauté d'Agglomération du Val d'Europe réserve bien des surprises.
Consulter les divers comptes-rendus des réunions des conseils communautaires, devient un exercice d'analyse du fonctionnement démocratique de nos institutions.
L'approbation après Enquête publique du Projet de Port de Plaisance de Coupvray est bien un modèle.
La procédure de "Projet" retenue le fut en 2021, après l'échec de procédures régulières de Révision Allégée du PLUI en 2016, quelques semaines après la mise en application de ce premier PLUI (Plan Local Urbanisme Intercommunal sur le territoire des 5 communes du Syndicat de la Ville Nouvelle installé par le PIG (Projet d'Intérêt Général) de 1987 pour la réalisation de l'Opération Disney.
Les PLU des communes avaient été transférés et fusionnés (dont celui de 2012 de Coupvray).
Les élus de Coupvray validaient le PLUI, mais aussitôt souhaitaient le modifier. Élus en mars 2014 sur des programmes de préservation des villages et des zones naturelles, ils proposaient un plan de développements nouveaux avec une pharaonique urbanisation, dans l'extrême éloignement au nord-ouest du bourg, autour d'un port en zone classée N et corridor de circulation des espèces (trame bleue, verte du SRCE).
La vérification des capacités de révision (suppression de protections, enquête loi sur l'eau, etc ) justifiant la transformation de la méthode, et malgré l'étude de faisabilité (plan de juin 2016) c'est une procédure déclaration de Projet qui fut préféré, celle-ci contournant un changement de PLUI en 2 phases ce projet devant être justifié par un Intérêt Majeur "Intérêt Général" encore au dépôt de ce projet la démonstration de son Intérêt Général était-emme encore recherchée. S'il n'existait pas lors de l'élaboration en 2016, comment la justifier en 2023? Tout avait été tenté, tester la nécessité d'une autorisation environnementale, contourner la loi sur l'eau par des Autorisations décomposées des ouvrages sur le bassin versant, dabord les 5 rus du plateau et même ru de Coupvray eclaté Sud Canal - nord Canal.
Enfin, justifier du moindre intérêt de biodiversité de la rive nord du canal, alors que le dernier bassin de la chaine des eaux pluviales au sud pouvait paraitre suffisamment conséquent pour assurer son remplacement.
En confondant un ouvrage régulé, artificiel, nécessaire à la dépollution des eaux qui ont circulé à travers l'urbanisation du plateau, dont l'imperméabilisation et l'isolement de la nappe alluviale est indispensable, avec ce qui est pompeusement dénommé "Réserve Naturelle".
Donc déclarer qu'un chemin de service de la navigation, désigné par erreur "de halage" emprunté par quelques pécheurs, pouvait figurer au schéma des chemins pédestres du département. Un chemin de halage large, dont le sol est renforcé pour résister au passage des chevaux, alors que le chemin de service de la rive droite est simple chemin de terre.
Ainsi est mis en place la demande de déplacement du GR14a entre Chalifert et Esbly, les négociations avec le maire de Chalifert le responsable local de Codérando, facilités par le souhait de celui-ci de voir déboucher une zone industrielle sur le rond-point de la Départementale 934, ainsi que de négocier avec le maire de Coupvray, également Conseiller départemental plus à même d'aider à boucler le financement de la déviation de contournement de Chalifert.