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Rechercher : gilet jaune

  • Compostage ou collecte des biodéchets

    (Ce troisième article sur les déchets, revient sur le sujet du départ.)

    Le texte de référence en France sur le traitement des déchets est la loi de 2020.

    Il semble hasardeux de prendre à la lettre les campagnes radio et télévision, nous alertant sur une obligation au 1ᵉʳ janvier 2024.

    En consultant le texte de loi, il est fait état d'une tolérance de 5 années à partir de la publication du texte, publié en 2020, j'aurais tendance à retenir plutôt 2025 comme date butoir. Par contre, la publication du ministère de l'écologie insiste sur le 1ᵉʳ janvier 2024. Mais je ne trouve pas de décret qui le justifie sinon comme ici la référence à l'instruction européenne. Cette différence éclaire-t-elle le fait que les communes de notre agglomération ne soient pas prêtes ?

    Nous considérerons donc que les collectivités qui n'ont pas planifié la mutation des traitements, formé leurs administrés aux nouvelles pratiques, surtout n'ont pas profité des aides de 2023 dans le cadre du plan résilience, sont théoriquement de mauvais élèves.

     

    La plaquette du syndicat auquel nous avons confié cette administration, le SMITOM, remise récemment dans nos boites ne dit pas grand-chose sur un service qui existe peu. Elle est par contre très explicite même si les calculs présentés sont très généraux.

     

    Le dépliant de 4 pages (un A3 plié) a comme but principal de nous inciter à "trier" et surtout "trier mieux".

    Pour : diminuer les surcoûts des erreurs de tri, absorber les nouvelles taxes pénalisantes (prévues en 2025) sur les mises en décharges ou à l'incinération. Tout ce qui est réorienté dès la collecte dans le bon circuit grâce à un bon tri à la source (nous)., tout ce qui ne sera même pas ramassé, car retenu pour un dépôt, pour un recyclage, ou même non utilisé parce que sans objet, conduira à une économie qui, peut-être, allégera la facture des "Ordures ménagères" que porte la Taxe Foncière en TEOM.

    Dans ce "Flyer" on nous signale même les limites à ne pas franchir :  des refus de tri pourraient sévir plus souvent, voire des amendes pour des répétitions abusives d'erreur, et des recettes sont associées lors de tri satisfaisant : la vente des papiers qui pourraient atteindre 2 millions d'€. On ne nous répète pas d'estimation des ventes de métaux ramassés en "extra ménagères" s'ils ne sont pas subtilisés avant leur ramasse, pourtant le dépôt en déchetterie n'est pas à la portée de tous.

    taxe ordures ménagères

    La curiosité est excitée par le zoom sur le bac d'OM moyen d'un habitant des Communes couvertes par le syndicat. (Comme il y a 48 délégués des communes ou agglomérations, chacun représentant 7000 h, c'est donc une moyenne sur 336 000 habitants).

    En résumé, nous pouvons avoir trois bacs : le jaune pour le tri ! , le vert pour les OM, un marron pour les déchets verts  (les couleurs des couvercles ayant un vécu arbitraire, tout n'est pas identique sur l'ensemble du périmètre du SMITOM).

     

    Sur les 189 kg annuel, 56 kg soit moins d'1 tiers devraient aller dans le jaune, seuls 14 kg (6%) "incinérable" (ou en enfouissement comme les céramiques !) et 17% (42 kg !) de couches et lingettes seules admissibles en bac OM.
    Après les dépôts en déchetteries (5 kg 2%) en bornes textiles (11 kg 4%) et borne verre (19 kg 8%)
    il reste les 28 % (69 kg) qui sont l'objet initial de cet article : les Biodéchets, dont le tri à la source serait l'obligation au 1ᵉʳ janvier 2024.

     

    Ces biodéchets sont constitués des déchets verts de jardinage pour ceux ayant des espaces entretenus, mais aussi les chutes de préparation des aliments, essentiellement épluchures de légumes. Les solutions actuelles sont le compostage individuel ou la ramasse en sacs ou récemment par bacs marron. Les nouveaux biodéchets ciblés par les textes concernent tout le monde, même en appartements, et le dépôt en bac collectif semble la consigne privilégiée (on n'en parle pas encore chez nous, c'est pourquoi on trouvera des pistes dans des intercommunalités ou des syndicats à proximité, une ébauche étant par exemple testée dans Marne et Gondoire avec le Sietrem). 

     

    Dans une suite, je ferai part dans un "point de vue" de mes réserves tant sur le compostage individuel, que sur les biodéchets ménagers. Nous verrons aussi des solutions plus incitatives de certains départements par pratique d'une facturation du service à l'usage en complément d'une TEOM réduite, sorte de compensation à la suppression de la taxe d'habitation (paraissant au final très pénalisant et injuste d'après les réactions populaires observées, je ne les encouragerai pas).

     

    Si j'en crois les consignes de tri, le bac jaune ne concerne que les emballages parfois indiqués papiers, plastiques, ou emballages ménagers, la question reste les journaux sont-ils des papiers ou leur encre condamne-t-elle à les déposer en OM combustibles, les boites de camembert en bois, sont-elles considérées comme compostables ou combustibles ? Consignes tri CITEO.

    La question se pose moins pour la plaquette distribuée, car la consigne de tri serait probablement de la conserver !

    Ajout du 23 décembre 2023 : Un lien pour suivre l'action du gouvernement.

    Ajout 24 décembre 2023 :  Point de vue.

    En cours...  Le compostage individuel pose le problème de sa faible température. (Un compostage industriel monte à plus de 70°, au point de possiblement s'enflammer). Les "mauvaises" graines, les bactéries et autres champignons sont mal détruits, le compost produit est un diffuseur potentiel de maladies dans les potagers, les dépôts de déchets organiques sont aussi source de développement de parasites (insectes piqueurs, rats des villes ...).

    Pour ces raisons, les magazines des années 60 conseillaient leur destruction par le feu ! Désormais banni.

    Dans ces conditions, une collecte déchets verts, et le traitement en sites de compostage industriel en espaces clos (bâtiments) est préférable.
    Pour les biodéchets et les lixiviats des compost, la solution de digesteurs de production de biogaz semble idéale.

  • Plein les fouilles

     09h55 27 oct. 2013

    Dans nos paysages, nous sommes habitués aux changements réguliers des modes de culture. Les agriculteurs qui nous entourent sont très réactifs aux marchés. Les sillons bruns bien tracés font régulièrement place aux champs verts clairs, vert foncé, ou tout jaunes, selon la semence ou tout tristes quand ils restent en friche.

    Le maïs, le blé, souvent le colza si odorant, la luzerne aussi mais peu de betteraves sur le plateau, font place cette année à un nouveau mode de labour, des sillons beaucoup plus espacés, mais plus profonds qui annoncent une nouvelle culture beaucoup moins saisonnière, mais dont le marché est davantage porteur et surement plus rentable: l’urbanisation.

    C'est une bonne période, l’automne, après la moisson pour explorer les surfaces agricoles, c'est la période des fouilles. Entendons par là la première étape de l'archéologie préventive le sondage diagnostic.

    Les habitants ont vu ces chantiers de terrassement dans les années passées sans trop savoir ce à quoi ils correspondaient. Les options de déclenchements de ses opérations se prennent dans l'administration, c'est une obligation pour les promoteurs d'en assurer le financement avant toute utilisation des sols, mais il ne semble pas qu'il y ait obligation de les signaler sur place (comme ça l'est pour des permis de construire), ni d'en donner les résultats, l'information dans un Comité du SAN, jamais dans un Conseil Municipal est passé inaperçue, puisque phase préparatoire sans l'avis du public. Pour autant les terrains sont ensuite rendus, souvent provisoirement, aux propriétaires agricoles qui ont laissé faire (est-ce avec indemnités?) cette exploitation passagère de leurs champs.

    La situation du secteur du Val d'Europe, par sa dimension et par la continuité des espaces changeant de destination, rend la régularité des fouilles archéologiques très propice à la connaissance et à l'explication des occupations passées du territoire. Nous avions pour ceux qui habitaient déjà le secteur en 2007, eu la chance de présentation des peuplements successifs de Serris, entre tranchées pour les lignes TGV et RER, parking, centre commercial, et zones urbaines les explorations ont été fructueuses.

    En 2011 et 2012, l'Epafrance a financé les fouilles préventives entre Chessy et Montévrain future extension probable du parc Disney (Zac en cours de création), également sur Coupvray à l'emplacement des futurs bassins et pour permettre la zone urbaine de Disney en face du parc du château, le lieu dit des 3 ormes.

    Avec les nouvelles annonces de ZAC de Coupvray, ce sont ces nouveaux espaces qui font actuellement l'objet de recherches archéologiques "préventives". (Photos dans l'album zacs).

    Dans la suite de cet article, nous commenterons les rapports des études passées, et suivrons la progression de l'interprétation des découvertes.

  • Vous roulez EDPM?

    Le vocabulaire ne cesse de s'enrichir, un décret du 25 octobre le confirme.

    Après les SUV, les 4x4 et autres véhicules aux noms évocateurs loin des Tractions avant, Torpédo, Coupé, ... il nous faut comprendre ce que désigne le terme EDPM.

    La loi dite "LOM 2019" * de cet été annonçait une réglementation sur les petits moyens de déplacement présentés comme VEI ** , fruits d'un développement innovant encouragé et faute d'avoir prévu et anticipé un phénomène de mode, le législateur devait encadrer les frénétiques usages parasitaires et dangereux, mais nous ne sommes pas au bout des conflits potentiels.

     

     

    Le législateur a visiblement ciblé d'abord les trottinettes, délaissant le terme "véhicules" pour peut-être se hasarder sur le "truc" et finalement retenir "Engin". Quelle ressemblance effectivement entre une voiture qui occupe naturellement la chaussée, les motos qui font tant de bruit, les vélos maintenant qu'ils s'électrifient et ces "machins" à 2 , 3 ou 4 roues, certains n'en possédant d'ailleurs qu'une, pouvant pour certains approcher les 50 kmh. 

    Les problèmes à régler sont d'abord de place occupée (en roulant ou en stationnant), la sécurité du conducteur comme des autres usagers du même espace mal partagé, enfin la participation financière de l'occupation de l'espace public et des aménagements nécessaires. 

     

    Après les déboires du libre service parisien tant des bicyclettes Vélib - JCDecaux qu'avec les Voiturettes Boloré, l'invasion des parcs de trottinettes et vélos nécessitaient un encadrement, sinon sécuritaire pour le moins financier, les villes ne pouvant plus assurer l'ordre sans retour de taxes.

     

    Du texte de la loi tel qu'adoptée le 17 septembre, nous retiendrons surtout que l'organisation contractuelle est confiée à l'organisateur local des transports, "AOM" ***, pour nous Val d'Europe ce devrait être le Syndicat des Transports des secteurs 3 et 4 de Marne la Vallée. Nous ne devrions donc pas tarder à connaître sa réaction, comme pour la loi devrons-nous attendre plusieurs années pour apprendre les adaptations: partage des tâches et moyens mis en œuvre aux niveaux des intercommunalités, des communes ou du syndicat. Faute de sensibilisation rapide ce sont les vides de la loi (ou du décret EDPM) qui risquent de l'emporter pour déplaire aux citoyens.

     

    Ces points seront complétés, ils concernent:

    • Comment brider certains "engins" anciens? Est-ce possible? Est-ce débridable?
    • Comment démontrer le bridage? (Attestation? affichage?)
    • Comment contrôler la vitesse?
    • Rouler sur les trottoirs à l'allure du pas. Pourquoi se référer au cheval au pas et non à une donnée de 6kmh?
    • Comment prouver qu'un stationnement est gênant?
    • Les contrôlés de l'âge, ne seront-ils pas toujours les mêmes?
    • Les écouteurs seront-ils cachés dans les casques?
    • Des réserves sur "à condition que ..." "sous réserve ..." Qui sera juge que 
      • sur trottoir "n'occasionnent pas de gêne pour les piétons "
      • sur chaussée hors agglo "l'état et le profil de la chaussée ainsi que les conditions de trafic le permettent. "
    • Des précisions locales nécessaires "Par dérogation... l'autorité investie du pouvoir de police de la circulation ... peut interdire ou autoriser ..."  comment seront-elles connues?

    Quand on voit ce que les vélocipédistes se permettent : trottoirs, sans lumières, sans sonnettes, sans bruit ... passage des feux, passage sur traversées, utilisation d'écouteurs, de mobiles, de gps sur mobiles en main !!! On peut se poser la question de ce qui sera amélioré pour l'ensemble des mobilités de "trucs" inférieurs aux auto-motos.

     

    * la loi LOM    Loi d'Orientation des Mobilités 2019, ne pas confondre avec la loi MOLLE de 2009 sur Mobilisation pour le logement", avec ces sigles on s'y perd beaucoup. Le projet de loi a été adopté par l'Assemblée Nationale en séance du 17 septembre avec 364 voix favorables, après un total de 80h de débats, on attend la promulgation complète. Un article de Landot & Ass. diffusé ce jour illustre les difficultés de sa mise en application.

    ** VEI Véhicules Electriques Individuels, premier terme utilisé dans les exposés du projet de loi Mobilités.

    *** AOM Autorité Organisatrice de la Mobilité, Syndicat intercommunal en délégation des responsabilités et financement des transports. Amenés à "couvrir" les relations contractuelles entre l'état, régions ou départements et les compagnies privées ou publiques, les élus locaux ont reçu progressivement les autorisations nécessaires. La loi LOM consacre cette prise en charge au niveau décentralisé.

    Ajout du 8 novembre 2019/: Notes relevées sur les réseaux sociaux

    Pour comprendre EDPM terme pour désigner trottinettes, skates(planches), rollers(patins), gyroroues(wheels) ... exclus vélos et scooters mêmes électriques.

    • Article site Gyronews de septembre: "[La LOM] prévoit de donner aux maires la possibilité d’ajuster localement les règles en vigueur, mais ne définit pas ces dernières. Chaussée ou piste cyclable, vitesse maximale, éclairages ou mesures de protection obligatoires : ces règles doivent être fixées par un décret initialement programmé pour la rentrée de septembre."
    • "Les liaisons entre villages sont souvent limitées à 70 km/h et sans piste cyclable, il faudrait nous autoriser ces voies de circulation et non à 50km/h.
      Autrement nous devons reprendre les diesels pour 5km.
      Je ne dois pas être le seul dans ce cas.  ... un gyronaute
    • "Bonjour a tous, juste pour info j’ai acheté une trottinette hier elle a 350w je roule a 25kmh hier je l’ai testée pour la première fois tout en portant un gilet fluo je me suis fait doubler par un vélo électrique qui roulait a+de 30kmh du coup j'étais un peu blasée …
    • ah, je serais intéressé pour voir justement.
      entre une grosse wheel, et une grosse trot avec double frein à disques et freins électriques 1500W ou plus.
      je voudrais bien voir des tests de distances d'arrêts.
    • Oui, l’ANNUME, vous avez intérêt à vous bouger !!! Non, je ne respecterai pas cette loi de merde qui me limitera à 20 km/h c’est à dire moins vite qu’un vélo ou bien q’une personne en roller !! Avec ma Thunder, je roulerai en fonction du code de la route dans ma commune, à savoir à 30 en zone 30 et à 50. Comme tout le monde !!
    • Bonjour, les trottinettes électriques ne sont pas plus dangereuses que les trottinettes à pieds. Ce n’est pas l’engin qui est dangereux mais l’utilisateur tout comme la moto ou la voiture.

    Ajout 11 Novembre 2019   Article de l'association des EDPMeurs

  • Crécelle pour Pâques.

    podcastC'est aujourd'hui le temps du son de la crécelle qui en l'absence des cloches, peut appeler les chrétiens à la prière. Mais dans cette période de confinement, nous penserons plutôt aux prémices de la sonnerie de nos smartphones équipés prochainement de la fameuse application StopCovid, sorte de sésame pour permettre les déplacements "avertis". Oseront-ils la nommer "Crécelle-bot"? 

    Dans le discours du président Macron de Lundi, juste après le retour des cloches, qu'apprendrons-nous?

    Les journalistes nous ont éclairé:

    • En premier la prolongation du confinement, symbole du sacrifice ultime de l'économie sous le mystérieux nom de "distanciation sociale" pour nous masquer l’infâme isolement digne du moyen-âge que nous nous résignons à subir.
    • Peut-être un léger mouvement sur le voile des élections communales dont il n'est plus intolérable de songer au report à l'année prochaine. 
    • Un mot sur le fameux "jour d'après"?    Pas sûr, le tunnel n'ayant pas encore montré le bout de son nez. Tiens à propos de nez, sentez vous les odeurs du compost de Coupvray-Chalifert? Non? Serait-ce un petit indice d'infection ou simple arrêt de production? Mais alors le jour d'après pour les Cupressiens et Chaliferrois ne risque-t-il pas d'être fortement pénible?

    Bon il sera pénible pour tous, surtout pour les portefeuilles. Des Français, des Européens, de tous les pays "développés", et d'autant plus catastrophiques pour ceux qui le sont moins, et pour tous ceux qui n'auront plus d'emploi. Mais ça c'est le mauvais "jour d'après" qui ne sera pas le même que le "jour d'avant", enfin pas pour tous.

    Mais si on ne dit rien du "jour d'après", nous dira-t'on au moins comment on l’atteint, c'est à dire comment on sortira du confinement. Franchement c'est un casse-tête, et plus ministres, psys, experts scientifiques ou médiatiques nous en disent, plus ça nous éloigne d'un éclaircissement.
    On a compris, il y a 2 tiers:

    • ceux qui l'ont eu, qui l'ont su, ont été "traités" et s'en sont sortis (pensées aux victimes). 
    • Ceux qui l'ont eu mais ne l'ont pas su car asymptomatiques (sans reconnaissance des symptômes) et ceux qui ne l'ont pas eu.

    On estime que les premiers représentent 9% de la population française. Il serait possible de penser que les affectés "guéris" sont immunisés pendant quelques semaines au moins et résisteraient à une nouvelle épidémie. On pourrait donc les libérer, ils ne craignent "à priori" plus rien et ne seraient (?) pas diffuseurs.

    C'est pour le deuxième tiers, soit 91% de la population française, qu'il est intéressant de pratiquer des tests, connaître la proportion des affectés sans le savoir. Et en plus des tests, par précaution il faudrait porter les masques, et pour permettre la "distanciation sociale" les équiper de la fameuse crécelle numérique!
    podcastContrairement aux cérémonies du Moyen-âge cette technique serait plus discrète,  et volontaire. - Pour celui qui comme moi a effectué son service militaire, l'expression de la volonté pour une corvée m'a toujours laissé perplexe.
    Et quand le ministre Olivier Véran précise que ça respectera l'anonymat, que le "tracking" (ho la-la un anglicisme ... ça se complique!) ne sera pas centralisé, je me dis "mais comment ça marche?". Je connais le principe: ma présence avec mon smartphone allumé devant une vitrine publicitaire qui est associée à un émetteur Bluetooth, me fera surgir (push) un message SMS de publicité pour les derniers produits en promotion dans le magasin qui justement correspondent à mes dernières recherches d'information dans Google. Je peux aussi recevoir dans Facebook un message "personnel", comme quoi je suis à quelques mètres d'une amie à laquelle j'ai téléphoné dans l'année précédente et que j'avais perdue de vue.  Mais la description du système de Singapour n'a jamais été complète, enfin il s'agit en Bluetooth de signaler la présence à proximité (le cercle de 10m permis par Bluetooth, 1m50 aurait suffit?). Enfin je n'ai pas bien saisi si ce sont tous les "identifiants cachés" (anonymisés?) des smartphones croisés qui sont capturés dans l'appli. Ensuite quand un utilisateur volontaire de l'application se fait tester et s'avère positif il doit se "confiner" et confier l'information de sa positivité à, son application, déclencher sa crécelle en quelque sorte. Et miracle de la technique, tous les "bots" hébergés dans les  smartphones approchés depuis les 14 derniers jours agiteront leur crécelle.  C'est à cet instant que je décroche car dans l'explication de Singapour c'est un système central qui convoque à un centre d'examen. Ici ce sera anonyme et donc la démarche serait volontaire, mais alors pas de panique? Une précipitation dans un labo quelconque? Ou un confinement personnel? Et s'il y a une répercussion sur la famille? le travail?

     

    Bon il faudra une grande pédagogie, peut-être beaucoup de temps pour trouver les volontaires. D'ici là, on a l'espoir de mettre au point un test sérologique simple, rapide, pas cher et diffusé en grand nombre. Mais le résultat de ce test sera t-il imposé comme renseignement à faire figurer dans un futur QR code à présenter comme laisser-passer pour sortir du confinement.

     

    De toute façon s'il a fallu 2 mois pour tester/immuniser 1,5 million de Français (ce chiffre est une évaluation par sondage), comme il faut en avoir infecté 2/3 de 65 millions d'habitants, pour atteindre les 60% nécessaires pour le niveau de déconfinement, on aura une chance qu'un vaccin soit disponible. Car je préfère être volontaire au vaccin, plutôt qu'être immunisé à la suite de séquence d'auto vaccination par développement de l'infection. Le seul avantage est d'avoir la possibilité d'être soigné par des services hospitaliers en moindre pression. Mais on se rapproche là fortement à une "protection collective" refusée dans le concept du confinement.

    Bon ce Week-end on ne pensera pas aux œufs, mais partez en chasse d'informations sur les crécelles-bot
    podcast
    (Révision le 10/4)

    Ajout du 10 avril 2020 7H: Des idées comme on ne peut les supporter: Identifier les testés sains (au Moyen-Âge on disait les "purs") et les infestés par un signe extérieur comme le propose la maire de Paris avec un certificat sur l'autorisation dérogatoire, ou pire avec un bracelet comme des marchands opportunistes les vendent (et offrir le jaune comme couleur de base). Afficher le résultat des tests, on déteste. Car quels tests et que prouvent-ils? Soit c'est un test sérologique pour déterminer les gens protégés par séroconversion, ils ne garantissent qu'eux. Soit c'est un test de présence d'agent d'infection Covid-19, et cela n'est que passager car indique le négatif qu'au moment du test et ne peut garantir personne en absence d'isolement, leur seul intérêt étant l'obligation d'exclure les positifs (faute de moyens de traitement). Porter un masque en février semblait désigner des personnes infectées dont tous les gens s'éloignaient!

     

     avoir une certaine inquiétude sur la profondeur de notre état de droit (notre Démocratie) et  sa tolérance pour cette application, quand on voit ce qu'il en est des mesures exceptionnelles et des capacités réelles qu'ont les organismes de contrôle. Commissions du Parlement, Conseil Constitutionnel, Conseil d’État, alors que ce sont les mêmes édiles, souvent issues des mêmes moules qui se sont nommées. 

     

    Ajout du 23 avril 18h:   Un article dans Conversation pour comprendre les tests. Et les 2 tiers.

  • Et si on demandait notre avis. Avant!

    Combien de fois ne vous êtes-vous exprimé de la sorte en apercevant autour de chez vous quelque chose de nouveau et qui vous surprend. Même si ça ne vous dérange pas particulièrement, mais peut-être auriez-vous aimé vous exprimer, mettre votre voix dans la balance, provoquer des réflexions et questions que ceux qui ont choisi ne se sont peut-être pas posé, ou peut-être juste savoir dans quelles conditions les choses ont été amenées, débattues, qui les a défendues avec quels motifs, tranchées et finalement mises en place.

    Le pourquoi, le comment  ... et aussi le combien.

    Une simple information, un article dans une revue, un reportage dans un canard ou un film de promotion, enfin une explication tardive, ne remplacent pas un débat préalable, d'ailleurs prévu dans les budgets et les justificatifs électoraux.

    Ce sont donc des questions que l'on se pose et que nous allons poser ici, puisque les élections municipales et intercommunales de 2020 sont à préparer, certains pourraient avoir à y répondre.

    Commençons la liste (nous y reviendrons régulièrement pour commenter):

    Nous avons appris que la mairie avait équipé la ferme d'une chaufferie bois.

    A part ce fait, comment ça marche? D'où vient le bois? Combien ça a couté (construction du bâtiment, de la chaufferie, ..) A-t-on le droit de poser la question?

    On sait par les éblouissements que des lampadaires ont été équipés d'ampoules LED

    C'est probablement économique en consommation, il y avait il y a peu un appel d'offre, Pourrait-on avoir accès au dossier d'ensemble? La question de caches jaunes pour conserver l'ambiance village s'est elle posée? Et toujours quel est le budget d'étude, d'installation, de coût prévisionnel de consommation? S'est-ton inquiété de la possibilité d'une extinction totale pour la préservation des oiseaux?

    Nous avons découvert de nouveaux panneaux de signalisation.

    On nous a écrit que c'était une norme sur le VEA! Tiens on est donc les premiers, mais pourquoi est-ce si triste et peu lisible? Et on aurait pu être consulté même si ça vient de l'interco., ça servait à quoi de ne pas passer en commune nouvelle? Mais en France on devrait aussi continuer à signaler les villes qui nous entourent, non?

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    Et cette brusque passion, pour la poésie, notre présence classée "Fleurie, de caractère, sportive, etc..."

    On croirait à l'entrée du village un concours du plus d'affichage de tout ce qu'un petit village (de moins de 3500 habitants pour quelques semaines encore) peut décrocher. Ça me rappelle les défilés d'anciens combattants avec toutes leurs médailles, mais quels habitants ont souhaité cela? combien ces démarches promotionnelles ont-elles coûté et que cela rapporte t-il? Cela nous fait il plus de transports, moins de taxes locales? A qui donc profite cette visibilité sinon aux élus pour un peu d'orgueil quand ils se rencontrent aux cérémonies des vœux?

    Un nouveau panneau d'entrée d'agglomération a rejoint le panneau d'entrée de village.

    L'appartenance territorial sert à qui? Et à cette occasion quel citoyen s'est exprimé sur le nouveau logo, quelle inspiration pour VEA, on pourrait nous expliquer le pourquoi et le coût (comme toujours) de ces changements d'image.

    Alors cette télésurveillance, où en est-on?

    Jamais eu lieu, la réunion d'explication et de motivation. Les habitants qu'en pensent-ils, a-t-on étudié la centralisation et le partage, voire la sous-traitance? Les coûts, en centralisation, en installation, en maintenance, en personnel, en formation et que nous donnent les résultats réels pour des villes de notre taille. Une confrontation avec des statistiques a-t-elle été présentée aux élus, aux habitants. Leur a-t-on expliqué les limites et la fiabilité quand on voit les coupures fréquentes des radars d'avertissement de vitesse.

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     Ajout du 9/2/2019 suite à sms Vu le reportage sur site de VEA sur la brigade équestre. Bien entendu très sympathique mais ne serait-ce pas un sujet à débattre avec les habitants? Les élus sont-ils libres de décider de toutes les choses sympathiques qu'on leur présente?

    Fonction de maintien de l'ordre par brigade équestre.

    Autant on comprend l'ancienneté dans le parc de la Brosse et Gondoire, zone humide et paysagère du secteur 3, on peut se poser la question de la réalité de leurs missions sur le Val d'Europe. Sinon n'est-ce qu'un moyen détourné de financer le centre équestre de Conches? Mais comme cela nous est présenté, et que le sujet est mis à l'ordre du jour du Conseil Communautaire du 13 février, il y a fort à parier que les jeux sont faits, et que nous passerons à la caisse. Coupvray a connu l'achat de VTT pour l'équipement des policiers municipaux, mais nous avons toujours vu que les patrouilles en Dacia, verrons nous un jour la queue d'un cheval? Peut-être alors sur les sentes équestres dans les bois de la côte St Jacques qui permettront d'interceptés les usagers de quads ou les chasseurs si proches des habitats.

    Ajout 1/2/19 Le reportage de Public Sénat en parle.

    Ajout du 10/4/2019 article de mediapart  (début)

    «La tromperie est enracinée dans la communication politique»

    Par

    Fausses infos, demi-vérités, manipulation des réseaux sociaux « déstabilisent les bases de la réalité sociale et politique », déplore Jayson Harsin, professeur de communication et spécialiste de la « post-vérité ».

     

     

    La lecture des articles est réservée aux abonnés.

    Professeur de communication à l’Université américaine de Paris, Jayson Harsin se consacre à la « post-vérité » et aux manipulations de l’information. Dans cet entretien pour Mediapart, il plaide, face aux manipulations politiques de nos émotions, pour un retour de l’éthique dans la communication politique. 

    à suivre (les commentaires sont bien venus) les suggestions sont ajoutées au fur et à mesure ci-dessus..