Ce second article de novembre 2023 sur le sujet des biodéchets subit un petit décalage à la suite de la nouvelle diffusée par la mairie de Chalifert à ses habitants.
On y apprend que la commune faisait traiter ses ramasses de déchets verts (depuis 13 ans !) par l'entreprise de compostage Compost Val d'Europe, dont les habitants (et ceux de Chessy et de Coupvray) se plaignent des nuisances olfactives depuis des années, dont font témoignage les interventions lors de l’enquête ICPE.
J'ai le souvenir de la première réunion en mairie de Coupvray avec le sous-préfet de Meaux qui l'avait l'organisée suite aux plaintes des deux mairies, avec le maire de Chalifert de l'époque et François Bentz, première rencontre avec les De MEULENAERE qui reprenaient l'entreprise SEVER.
Quand l'entrepreneur s'est déclaré surpris des réclamations de Chalifert alors qu'il avait signé un contrat de traitement et de fourniture de compost avec la mairie de Chalifert.
Alors le Sous-Préfet a mis fin aux discussions, trouvant qu'il perdait son temps dans de telles conditions.
Quand les luttes contre les nuisances, se sont amplifiées, que suite à plusieurs contrôles, il y avait toujours prolongation d'exploitation après délai de réparation, et le traitement des demandes d'extension d'activité par une enquête publique, la dernière avec avis favorable émis par les maires des deux communes, malgré un commissaire enquêteur qui relevait des insuffisances et des protestations des habitants.
Comment était-il possible à la préfecture d'accorder fin 2022 l'autorisation, sans un appui des maires, un vote favorable des Conseils ?
Si Chalifert était en contrat avec le compost qui nous empoisonnait, n'en serait-il pas de même pour Coupvray, dont je me souviens de l'accueil de la société CompostVE dans les premières "bucoliques" avec distribution de sacs de "terreau" aux visiteurs. Veolia le sous-traitant de nos déchets qui tenait le stand adjacent, ne se vantait pas d'y déposer les bennes de bois de la déchetterie de Bailly avec l'accord du SMITOM, comme le SIETREM les déchets verts adressés par Marne-et-Gondoire. (Comptes réclamés, contrats jamais listés dans les rapports annuels).
Ces relations, ces accords sont-ils bien conformes aux missions de confiance que nous déléguons implicitement à nos élus ?
N'ont-ils pas des comptes à rendre ?
Et n'y a-t-il pas une maladresse à accorder une validation d'extension, à une installation gênante dans le cadre de création de la ZAC de la Dhuis? N'est-ce pas un moyen d'accroître (sauver) la valeur du foncier et justifier une plus forte indemnité aux propriétaires. Nous saurons peut-être qui se portera acquéreur et qui a mené les négociations, le maire de Chalifert semble surpris, mais la ZAC de la D'huis dépend de Coupvray, la Région, le Département ou l'Epafrance sont-ils les partenaires ?
Dans cette information, nous relevons toutefois la satisfaction de l’arrêt de l'exploitation et de l'émission des odeurs, pourvu que nous ne récupérions pas une masse de déchets, des pollutions physiques ou chimiques, telles qu'elles avaient été évoquées lors de la formation du sol béton (qui n'avait été que partielle).
Nous avions contesté la coupure visuelle des vues sur la vallée de la Goëlle par les merlons où le remblaiement avait été limité pour justement la préserver. Il est à craindre que les plantations ne soient conservées, dont celles ajoutées par le paysagement des bassins, il est à craindre aussi que des bâtiments transforment toute la zone, à l'image de ce qui se construit sur la Zone d'activité de Chalifert, formant un mur le long de la RD934 progressivement de Lagny à Montry.
Triste avenir pour ce qui fut l'une des grandes voies d'Île-de-France sous le nom de route royale ou impériale Thibault de Champagne.
Ajout 23 décembre 2023 : Nous revenons sur le sujet des biodéchets au 1ᵉʳ janvier 2024 dans la notule suivante.