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Des maires contre Le Maire, on s'y perd.

Ce second "confinement" assoupli se veut de rigueur, après "l'en même temps", on nous ressort le "oui mais".

On a tous aimé les "passe muraille",  Fantomas  et autres monstres gentils ou terrifiants.

Il faut bien l'admettre, lutter contre l'ennemi invisible c'est perdu d'avance, sauf miracle. Le miracle nos civilisations "occidentales" évoluées généralement n'y croient plus sauf en prenant des tickets de la Française des Jeux.  Alors que ce soit l'infime minus Virus d'un nanomètre qui se fait transporter par notre souffle et nos postillons ou l'arme d'un fanatique d'occasion, l'isolement, le confinement  sont les réactions primaires de l'homme retournant dans sa grotte, auprès de son foyer.

 

Autant nous étions complètement surpris et démunis en mars, sans masques, sans gel, sans connaissance et sans traitement Il était logique de tout fermer, réduire les contacts (à moins d'un mètre pour nous, 2 mètres pour les Allemands). 

Avec cette recrudescence de la contamination à la rentrée, appelée seconde vague, les choses ont évolué: avec les gels bon marché, les masques sont diffusés dans les grandes-surfaces, il existe ceux en tissus pour la parade, surtout la médecine a amélioré sa connaissance de la progression du mal et adapté ses process. Pourtant il y a de plus en plus de "détectés positifs" quand on arrive à se faire tester (on parle de 20% des gens testés). Avec toutes les réserves que l'on peut émettre sur leur signification. Nos gouvernants préconisent l'installation d'une application de traçage (pardon "contact tracing") afin d'identifier les cas contact. Avec toujours des réserves sur le chargement d'un mouchard, et son bilan bénéfice-risque puisque le délai de connaissance des résultats ne permettrait pas d'interrompre la chaine de diffusion, sauf à se contraindre à un isolement individuel complet et immédiat.

Alors vint ce confinement adapté, intelligent, partiel, "raisonné" mais imaginé dans la précipitation par le gouvernement pour la rentrée scolaire après Toussaint.

Avec deux principes: protéger les personnes à risque, ne pas finir de tuer l'économie, dans cet ordre ou l'inverse.

Sont passés au second plan la liberté de déplacement, les plaisirs de la vie et quelque part la liberté de la concurrence. Il n'en fallait pas plus (sauf une atteinte à la liberté d'expression) pour que le populisme ou le clientélisme refassent leur apparition dans l'opposition mais pas que. Ce sont les maires "proches" de leurs citoyens et surtout proches des petits commerçants, eux qui peuvent diffuser à leurs clients les opinions qui font tanguer les majorités (clientélisme- poujadisme ...) qui portent la fronde.

Bruno Le Maire inquiet des fermetures de magasins, mais solidaire dans le gouvernement leur a rappelé "en les traitant d'irresponsables", qu'un maire c'est aussi le représentant de l'autorité "nationale" et que les instructions qui lui sont transmises par les préfets sont impératives. Donc que le jeu de bienveillance avec les commerçants ne peut être maintenu. Ce que les grandes surfaces, même si leurs représentants protestent, ne manqueront pas d'exécuter car trop dépendantes d'autorisation d'ouverture au niveau global. Elles savent bien que la génération nouvelle de commerces "numériques"est une menace beaucoup plus forte pour leur survie, que des habitudes prises pendant cette crise risquent de persister, même après "l'état d'urgence".

 

Il est évident, que parmi les populations "à risque" les plus âgés sont les plus représentés. Il se trouve qu'ils ont plus de temps car souvent retraités, mais sont aussi moins enclins à utiliser le web pour leurs courses, leur information. Ces citoyens s'ils ne sont encore isolés en Ehpad, privilégient pour leur santé mentale et leur occupation, les promenades, les contacts en se réfugiant dans leurs courses. On se souvient des protestations avec la fermeture des marchés lors de la vague initiale de printemps.

 

Si l'on peut se perdre dans les décisions qui se succèdent, on ne doit pas oublier que pour sortir il n'est toujours pas simple de "remplir" son attestation "dérogatoire" de déplacement.  A part une distribution du formulaire "papier" par les mairies ou par les voisins, ceux qui ne possèdent pas d'imprimante, de smartphones ou qui ne savent pas s'en servir, devront écrire sur papier libre le motif de leur sortie en précisant jour et date, et compter sur la compréhension lors des contrôles.    

 

(Bien entendu, comme c'est ici sur un blog, je ne m'adresseclientélisme,buzz,covid-19
qu'à des gens "avertis" et "branchés" de qualité. En regardant mes statistiques de lecture je sais que c'est une faible proportion des habitants de Coupvray (je ne fais aucune promotion par réseaux sociaux traçants, s'en est en partie le prix.)
Ce petit graphe est disposé ici pour satisfaire  la curiosité
exprimée par certains contacts. (Audience XITI)

 

 

 

 

 

 

 

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