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Cent Jours pour en sortir

Cent jours?

 

La référence aux "Cent-jours" est une habitude française depuis ... le retour de Napoléon entre Golfe Juan et Waterloo, exactement du 20 mars au 8 juillet 1815.

 

Mais les "cent jours" c'est traditionnellement la période d'installation et d'euphorie après l'élection présidentielle, la durée pour un nouveau gouvernement avant que les promesses ne fassent place à la désillusion face aux réalités. Cette durée par contre est finalement variable, elle est plus dépendante de la communication, tant des acteurs que de la critique et des sondages. On est passé du "Vol de l'Aigle" à la "Lune-de-miel".

 

Quelle date de départ prendrons-nous vraiment pour le début du confinement? Sommes nous partis pour un déconfinement dans 100 jours ou moins? Plus? trois mois? Davantage?  

Avons-nous des pistes?

 

Si nous avons un doute sur la date de début, nous pourrions fixer dès à présent les conditions pour définir le constat de fin. Nous ne retiendrons pas un critère de récupération d'un niveau antérieur à la crise, contrairement aux 100 jours napoléoniens, il n'est pas question de passer de l'ère républicaine ou bonapartiste à la royauté restaurée. Nous n'imaginons pas retrouver le niveau du CAC40 d'avant la chute, ce ne sont pas les mois, mais de nombreuses années puisque nous sommes redescendus à l'avant crise de 2008. Et de toute façon notre président l'a bien indiqué "le jour d'après ne sera pas le jour d'avant".

 

C'est bien du simple confinement, celui du jour où le premier ministre a osé prononcer le nom, celui associé à la première version d 'auto-attestation de dérogation de déplacement soit le 17 mars 2020 à 12h.

On attendra donc le signal officiel de la fin de présentation de cette attestation pour retrouver notre liberté de mouvement. On sera tolérant, le port d'un masque pouvant être une condition à respecter afin d'être protégé d'une reprise.

 

Dans les propos d’Édouard Philippe, interrogé par la commission parlementaire du 1er avril, il a été évoqué les éléments déterminants pour avancer une date de fin. Seules les zones où le risque de recontamination aurait disparu (ou suffisamment établies comme telles) sortiraient progressivement du confinement. Sélectivement certaines populations avec les précautions associées seraient libérées. Et pour aider, des tests seront pratiqués largement.

 

Il semble bien que ce soit sur cette "preuve" apportée par les tests, que s’appuiera la décision qui garantira population surtout responsabilité politique. L'annonce de la volonté de pratiquer 50 000 tests par jour venant confirmer cet procédure. 

 

Donc si chaque jour on pratique 50 000 tests en 100 jours on aura testé 5 millions de Français. Ce qui semble peu par rapport aux 65 millions de Français. De plus ce rythme est prévu pour fin avril!   Un doute aussi sur quel test sera une preuve? Puisqu'il semble clair qu'il y a plusieurs niveaux de tests et plusieurs précisions.

Les tests de porteur contaminant (par PCR) avec une incertitude de faux négatif dépendant de la qualité du prélèvement et du degré d'infection, donc à renouveler. Les tests "d'après" plutôt sérologiques (prise de sang) pour constater les agents protecteurs développés après infection (avec symptômes ou sans).

Et l'arrivée d'une vaccination selon son acceptabilité, en plus du port de masques.

 

Donc il n'y aura probablement pas d'assurance de sortie sans risque "garantie" avant la fin d'un confinement de 100 jours soit avant le 5 juillet.

 

Il serait temps que nos gouvernants tombent les masques.

 

Ajout du 3 avril 2020 6h.  Le piège du confinement: c'est sans supervision du concept et en suivant le simple exemple de la méthode chinoise. Nous n'avions pas le choix puisque nous étions démunis de tout autre procédure: pas de masques, pas de tests, ni même d'appareils, une telle pandémie absolument in-envisagée. Pourtant le modèle chinois en prenant en compte le soupçon de rétention d'information inhérent au régime aurait dû nous faire comparer à d'autres solutions. Il est curieux que seulement jeudi soir et sur la chaine TF1 le chef du gouvernement dévoile les conséquences probables d'une difficile sortie.

Ajout 8h45. Avec masque? Un certificat papier ou avec une barrière numérique? Seuls les abonnés à un service seraient autorisés en présentant leur smartphone? Notre liberté devra-t-elle en souffrir?   Après les systèmes de surveillance par caméras imposés sans consultation par nos édiles dans leurs programmes sécuritaires, une généralisation au niveau européen semble sur la voie malgré des avis partagés.

Quant aux normes, aux réactions ... comme avec précipitation il fut décidé de confiner mais de laisser se faire les élections (combien de morts?) l'administration maintenant ne fait que répéter "c'est à l'étude" à toute proposition concrète. 

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