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Le partage de Coupvray

La nouvelle urbanisation de Coupvray sera-t-elle ce que les Cupressiens avaient souhaité?

Ce sont des phénomènes nouveaux et surtout en volume qui risquent fort de complètement changer la nature des relations entre les habitants. C'est en effet ce que l'on peut constater des échanges sur les réseaux sociaux.

Dans le passé avant 1972 les habitats étaient constitués de maisons individuelles, souvent reprises ou agrandies dans des parcelles disséminés. Les années 70 avec les premiers "lotissements" ont été des ferments de nouveauté, dix ou vingt maisons groupées, une cinquantaine d'habitants avec des problématiques communes: les branchements, l'éclairage, , l'école, l'accès aux transports vers la gare d'Esbly... Après le POS de 1986 il y avait de plus grands lotissements: cinquante ou soixante pavillons toujours uniquement de l'accès de familles à la propriété, davantage de relations à travers les écoles et le collège. La commune avec 2000 habitants répartis en environ 800 logements était globalement homogène, malgré la répartition sensiblement égale des populations de part et d'autre du canal de Chalifert, entre coteau nord exposé au sud et descente depuis le château face au nord.

Le développement récent des premiers logements en immeubles ou maisons de ville groupées en continuité du parc des Tamaris avec 100 logements majoritairement locatifs (résultant de gestionnaires sociaux ou opérations de défiscalisation) fut avec le déplacement des activités associatives de l'ancienne école vers la ferme, la marque d'une "quartiérisation" de l'habitat dans Coupvray. Le départ de beaucoup des habitants "soixante-huitards" à la retraite ou de leurs enfants sentant venir le flux des extensions banlieusardes de Marne La Vallée, accentue ces relâchements de solidarité concitoyenne. Les habitants, leurs élus, avaient refusé les associations syndicales de copropriétaires, les parties communes avaient toujours été intégrées à la gestion communale. Les urbanisations nouvelles, construites désormais en beaucoup plus grosses opérations, par des promoteurs beaucoup plus habitués aux grands ensembles. Des formes contrôlées par des élus non destinés à les habiter (des styles architecturaux en rupture des traditions villageoises) des concepts en îlots voire en parcs fermés et des marchands sans ancienneté culturelle (poussée Disney, poussés sécuritaire et moderniste à l'américaine) risquent fort de faire éclater le village de Coupvray.

La récente annonce d'extension à dix villes de l'entité agglomération du Val d'Europe, la réunion des zones habitables des différents anciens villages fera le reste. Un étalement perpétuel, qui nous promet des embouteillages dans des rues historiquement trop étroites, une impossibilité de stationnement mais aussi des voies non praticables aux cyclistes, des trottoirs insuffisamment large et dix ou vingt ans de travaux permanents. Ceux qui ne croyaient pas les prédictions d'un Jean Roblin lors de ses critiques du secteur IV de Marne la Vallée, n'ont qu'a visiter Pavillons sous bois ou plus près de nous Croissy-Beaubourg.

En tout cas la commercialisation de l'opération "Fosse St-Etienne" maintenant que l'on en voit plus clairement l'aspect ne démentira pas ces appréciations, d'autant qu'un groupe Facebook des futurs "concitoyens" tente de les rassembler avec cette précaution du Questionnaire d'adhésion (point 3) :"Afin d'éviter le mieux possible les espionnages et autres fururs guetteurs, merci de répondre aux questions.Votre adhésion sera validée après avoir répondu à toutes les questions"

Cet état d'esprit fait-il aussi partie du projet communal?  Selon leur date d'inscription sur les listes électorales ces habitants risquent bien d'influer sur les prochaines élections de mai 2020.

Complément travaux été 2019… L'annonce du "changement de ville" fut annoncé par conférence de la mairie, l'article de La Marne fut immédiatement fortement contesté par Fernand Verdellet l'adjoint à l'urbanisme et aux finances dans l'éditorial du petit journal n42 de mai 2018. Ce sont pourtant les informations du dossier de presse qui sont juste analysées par le journaliste.

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