Affichage de nouvelle Enquête Publique pour Révision "allégée" (réduite aux suppressions de protections) à la suite de la concertation. Il semble donc que la dérogation d'enquête suite à la consultation de la commission environnementale n'ait pas été suffisante. Une claire explication de la procédure aurait été bienvenue, peut-être la trouvera-t-on avec le lancement annoncé sur le site de Val d'Europe Agglo.
Interventions pendant l'enquête, sur place ou en ligne du 4 avril au 4 mai 2019 12h30.
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Bien entendu, on aurait aimé pouvoir lire le résultat des délibérations sur les avis donnés lors de la concertation, avec la lecture du compte-rendu du Conseil Communautaire du 14 mars. Le manque de rapidité de mise en ligne des compte-rendu n'est pas un bon signe de respect des populations. Les électeurs s'en souviendront-ils lors des renouvellements de leurs représentants dans un an?
A cette occasion on remarquera dans l'ordre du jour du prochain Conseil municipal de Coupvray du 25 mars, que l'avancement des procédures PUP avec l'agglomération Val d'Europe sur la construction du "port fluvial de Coupvray" se fait toujours en toute ignorance de la procédure de zonage qui devrait intervenir après la future révision du PLUI. Des concessions sont peut-être même signées avec des opérateurs immobiliers, promoteurs pour des opérations de logements d'environ 400 sur une zone où tout au plus 30 pavillons étaient planifiés. Est-ce bien prudent, ou la crainte de changement avec les arrivées de nouveaux habitants ne serait-ce qu'avec la Fosse Saint-Etienne, pousse-t-elle la municipalité à engager l'avenir selon son unique souhait?
A propos d'élections, seule la commune de Chessy informe sur la possibilité jusqu’à la fin du mois de s'inscrire ne serait-ce que pour pouvoir voter le 26 mai aux élections européennes.
Ajout 17/4/2019: Vu le peu de cas que font les divers services sensés protéger l'environnement sur la suppression de protection en zones "urbaines", il est important de signaler nos préférences des petites implantations (recul en bordure de voiries, coeur d'îlots, fond de parcelles, jardins ...) pour la continuité des abris, la biodiversité. Un perpétuel mouvement de densification dans le village est contraire au désir de "naturel" des résidences en pavillons et toute valeur de l'esprit "village", ceci en contradiction des préconisations tant du PIG lié à la convention de 1987, qu'aux déclarations dans le cadre du SDRIF. Une manisfestation dans l'enquète publique serait une alerte pour les élus locaux qui se parjurent dans ces nouveaux projets.
Ajout du 1 juillet 2019. Mis en ligne sur le site VEA, le compte rendu du conseil 13 juin dans lequel est ajouté en tête, la validation sans trop de surprise de la révision n4. On peut consulter l'avis de l'enquêtrice, et la texte de la délibération. On y annonce aussi les dates des prochaines "révision et modification" mais il est regretté aussi que ça n'intéresse pas grand monde.
Commentaires
Bonjour, comme vous ne le dénoncez pas, je le regrette la moitié de l'enquête, et une bonne partie des rencontres avec l’enquêtrice, se déroulent pendant la période des vacances scolaires de l'ile de france. Il est ainsi difficile de se réunir et de consulter des associations écologiques. D'ailleurs dans les personnes associées celles-ci, comme les communes alentour (dont les nouvelles qui nous rejoignent) n'ont pas été conviées. La suppression des coeurs d'ilots dans les zones pavillonnaires (en fond de parcelle) est contraire à toute bonne logique de non mitage des espace. Les divisions et suppression des jardins vont conduire à la disparition des oiseaux, et de toute vie.
Merci de votre lecture, vous avez raison, du 20 au 4 beaucoup seront absents, ou bien occupés à d'autres soucis. Ca devra être notifié pour suggérer une prolongation de 2 semaines. Pour les zones "jardins" en coeur d'îlots il est facile de dire qu'elles ont peu d'importance et dixit l'urbaniste de VEA au seul but de limitation du bétonnage, ce fut peut être la raison dans la dernière modification sur Chessy, mais ce n'était pas celle de Coupvray. C'était principalement pour garder des fonds de parcelles, anciennement en potagers ou vergers qui équilibraient les fronts de rue bâtis en conformité avec les consignes des architectes de la DDE qui rejetait les constructions de second rang. avec les accès en impasse, les risques d'entretien, les pentes infernales que connaissent les habitants de Coupvray pour sortir de leurs parcelles. (éclairage, boue, verglas, écoulements d'eau ...) On ignore facilement ces raisons anciennes quand l’intérêt de l'économie immobilière doit être justifiée. Les disparitions ne sont pas importantes en elles-mêmes "elles ne remettent pas en cause l'équilibre général" comme il est écrit, mais comme c'est toujours dans le même sens, que les compensations sont artificielles et ne valent rien dans le temps, on peu s'inquiéter pour l'avenir de notre village.