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Urbanisme - Page 17

  • Transport à la demande

      09h20 31 mai 2015 

    Le journal La Marne du 13 Mai , titrait en page 15 "Une voie réservée aux Bus entre Esbly et le Val d'Europe". C'était l'annonce de la concertation avec tous ceux qui voudraient répondre au questionnaire, lancée par le STIF sur demande du SAN du Val d'Europe et de l'Epafrance, sur la possible liaison en transport en commun entre La ligne SNCF Paris-Meaux et le RER A  à Serris-Val d'Europe. Présentée dans les projets d'urbanisme du Secteur IV comme indispensable à l'extension de l'urbanisation à l'est de Coupvray, et vu plus concrètement par le Département comme le lien majeur Meaux Marne la Vallée, cette infrastructure moderne évoquée sous le vocable TCSP et imagée sous forme de TZen, voire de tramway, est inscrite dans le Schéma Directeur Régional (SDRIF).

      

    (Image sous réserve d'autorisation du Stif)

    L'étude est donc désormais activée, non sur une demande des usagers, mais sur une vision idéaliste d'élus qui pour eux-mêmes ne pratiquent que le déplacement en véhicule individuel. Cette liaison est-elle plus prioritaire qu'un TCSP sur la 231 entre Lagny et Serris, en passant par l'hôpital de Jossigny, et la zone commerciale de Montévrain? non pour l'utilité aux usagers actuels des réseaux de bus, mais oui en ce qui concerne la facilité future de croissance urbaine, en particulier pour donner une véritable valeur marchande aux logements programmés par Eurodisney dans la zac des Trois Ormes. Avantage pour Disney encore, la quasi privatisation de l'accès à la gare de Chessy.

    Le document distribué dans toutes les communes traversées ou concernées ne nous donne que peu d'éléments. Le 26 mai une première présentation était faite à la salle polyvalente d'Esbly, les questions se sont montrées vagues faute de capacité d'étude des habitants, nous ne manquerons pas les réponses attendues à la prochaine à la Médiathèque du SAN le Mardi 16 juin à 19h. Nous consulterons le site en ligne afin de glaner d'autres informations. En première approche nous pouvons constater que la notion tramway est oubliée, le seul exemple mentionné comme prototype est l'ébauche devant l'Hôpital de Jossigny. Des bus classiques, pas même électriques, des voies compliquées qui sont bien difficiles à éviter pour les automobilistes. Sur la plaquette difficile de comprendre (peut être du fait du choix de la couleur bleue pour l'encadrement des zoom de variantes) que ce qui peut vous séduire dans l'option A, risque d'être modifié par la retenue de l'option B.

    Surtout un bus en site propre présenté en "complément de raboutage" au maximum de liens actuels pour ramasser le plus d'usagers afin de justifier de son intérêt, complément au RER, complément aux lignes de bus qui seront transformées en "lignes de rabattement", toujours dans la plaquette aucune notion de gares intermédiaires avec stationnement par exemple de modes doux (vélos, place de stationnement véhicules électriques, ...) il faut lire le site pour comprendre qu'il y aura des phases intermédiaires avec multiplication des feux (à la charge des communes).

    Dans ce premier article, nous ne faisons qu'un survol du dossier, mais annoncer un départ toutes les huit minutes aux heures de pointe avec un trajet estimé de 1h aller-retour n'est-ce pas anticiper beaucoup en sous-estimant les investissements matériels? Et dans les variantes, n'y a-t-il pas de lourds oublis d'information sur les conditions à respecter par les usagers actuels (des correspondances en plus) et les acteurs locaux de réalisation des voiries (contournement gare Esbly, remplacement ligne Crécy)? Ce qui risque de faire naître des espoirs et donc déformer les expressions des citoyens appelés à s'exprimer? Ce que l'on risque ensuite de nous présenter comme "le désir d'éventuels futurs usagers" (dans les futurs logements). 

    Les questions que j'aimerais poser: que devient ma ligne dans les 5 ans? que restera t-il comme voie ouverte à la circulation? Et la SNCF quelles lignes va t-elle transformer? Pourquoi ne pas donner dès à présent une priorité aux feux rouges aux bus existants? Pourquoi ne pas unifier les gares RER Val-d'Europe et Chessy? Pourquoi dans le questionnaire n'est-il fait état que du lieu de travail?

    Comme on le sait ce qui compte pour motiver l'utilisation des transports collectifs, c'est le temps total, aussi si de terminus à terminus il faut 30 minutes, si on compte l'éloignement des stations et donc leur temps d'accès, les correspondances avec les temps d'attente, et les jonctions entre moyens, a quand un test de faisabilité sur le site comme quand on choisit un moyen de transport avec par exemple via Mappy.

     http://transports.blog.lemonde.fr/2015/03/18/lintermodalite-ce-concept-que-les-ingenieurs-adorent-mais-que-les-voyageurs-detestent/

     Pour ceux qui veulent s'informer vraiment, consulter le site de la concertation et charger les 146 pages du document principal de l'étude DOCP, dans "en savoir plus" documents. C'est sur lui que l'avis de la concertation est sensé être porté par le public.

    https://www.tripndrive.com/fr

     (Les liens sur le site de l'enquête sont mis pour faciliter et imager le débat et l'information, il est difficile de contacter le site pour autorisation comme précisé aux mentions légales puisque n'y est joint aucune adresse mail).

     Ajout du 19 juin suite au commentaire, lien sur l'article "promotionnel" de La Marne.

    Mais davantage d'explications sur le site de la commune de Montévrain.

    Dans La Marne du 17 juin diffusion sans critique du message de Mireille Munch, qui n'a pas consulté son voisin de Bailly, ni aucun dossier avant de se rendre ridicule dans sa réclamation.

    Ajout 12 Janvier 2020: Du nouveau sur l'avancement la ligne TCSP votée au Conseil Départemental le 19 décembre et proposée la convention pour la réalisation du TCSP Esbly-Serris  Pour autant peu d'information au niveau des habitants.

    Ajout 8 mai 2021: Modification de la règlementation sur les norme des points de charge pour l'électrique.  Les précurseurs seront-ils les perdants?  L'électrique est-ce une solution pérenne?

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  • La faute

     10h30 14 déc. 2014

    Un jugement attendu par tous les élus de France, et un verdict qui tient partiellement ses promesses.

    Au moment où toute la gente politique se focalise sur le moyen de conserver sa notoriété, son rang, ses pouvoirs ... dans une réforme territoriale incomprise parce que imposée sans relation populaire, ce jugement accusateur du rôle inconséquent joué par des élus, ne devrait pas les faire se révolter mais les obliger à comprendre la source de la défiance des citoyens vis à vis de leurs représentants.

     Au delà des données techniques qui ont concourru à la catastrophe de La Faute sur mer, il est évident que les motivations de représentation et liens entre les bénéfices économiques et les professions des élus, sont les motifs majeurs qui ont déterminé les juges dans les condamnations de la faute du maire. Ce sont donc ces raisons que devraient méditer tous les élus actuels,  futurs candidats mais aussi anciens qui devraient analyser leurs actions passées et dans certains cas être bien modestes. 

    Bien entendu, nous attendrons encore longtemps un procès en appel, nous lirons les commentaires dans bien des magazines, les souvenirs de désordres et crimes indirects seront affadis, le temps fera fondre les marges des promoteurs, les gains des propriétaires terriens et des agents immobiliers, le coût des réparations ou des indemnités, et d'autres actualités deviendront la cible de nos pensées. L'appel permettra de repousser de quelques années la vie de certains en prison, même si les cauchemars doivent en hanter plus d'un. Des technocrates, des fonctionnaires, divers bureaux d'étude avec leurs stagiaires et étudiants qui n'ont fait que leur travail ou leurs premières armes en brouillon, ont contresigné mais jamais assuré de réelles responsabilités puisque supervisés par ces fameux élus décideurs et simples représentants des électeurs pour le meilleur et pour le pire dans l'intérêt général, seul digne d'être cité. Les seuls vrais responsables ne sont-ils pas finalement uniquement les électeurs? Ne devrait on pas se sentir interpelés par les accusations de ce procès:  

     Fénésie immobilière, Urbanisation à outrance. Mépris des précautions, irrespect de la nature.

    Consulter le blog des défenseurs des sinistrés pour prendre connaissance du jugement. 

    Ce jugement de première instance en correctionnelle de 316 pages ne doit pas laisser indifférents les élus ni surtout les citoyens de notre secteur, au moment des enquètes publiques en cours sur les projets d'urbanisation le PLUI au niveau de l'ensemble du SAN, et le modificatif du PLU à Coupvray (jusqu'au 20 décembre pour s'exprimer dans les registres), marché de Noël et voeux du Maire ne doivent pas nous distraire.

  • Le signe d'origine

     13h10 12 févr. 2014

    A sa création en 1987 le Syndicat d'Agglomération Nouvelle du secteur 4 de Marne la Vallée, avait comme nom SAN des Portes de la Brie.

    Pour marquer son "territoire" le logo sur les publications fut dessiné en respectant à la lettre les instructions du PIG (Projet d'Intérêt Général), en distinguant les 3 communes du sud avec le "circulaire" et les deux communes du nord protégées derrière la RN34 avec le château du SAN à Chessy.

    Sur les panneaux d'identification des bassins, indispensables zones tampon pour stocker les eaux de pluie sortant des surfaces imperméabilisées du plateau, reste ce souvenir.

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  • Plein les fouilles

     09h55 27 oct. 2013

    Dans nos paysages, nous sommes habitués aux changements réguliers des modes de culture. Les agriculteurs qui nous entourent sont très réactifs aux marchés. Les sillons bruns bien tracés font régulièrement place aux champs verts clairs, vert foncé, ou tout jaunes, selon la semence ou tout tristes quand ils restent en friche.

    Le maïs, le blé, souvent le colza si odorant, la luzerne aussi mais peu de betteraves sur le plateau, font place cette année à un nouveau mode de labour, des sillons beaucoup plus espacés, mais plus profonds qui annoncent une nouvelle culture beaucoup moins saisonnière, mais dont le marché est davantage porteur et surement plus rentable: l’urbanisation.

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