Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mise à plat

 08h00 23 nov. 2013

On ne pouvait choisir un terme plus approprié pour parler d'une grande révision financière.

Mais n'est-ce pas déjà tout à fait édulcoré quand on lit toute la phrase, pis quand déjà le discours est restrictif.

La mise à plat ne concerne que la perception de l'impôt, donc on prévoit de réorganiser la perception de la dépense, a priori elle reste la même, ou plus exactement elle n’augmente que légèrement, puisqu'il est toujours prévu de baisser ... sa progression.

 

La suite du discours, est faite pour rassurer la clientèle, les partisans: pas question d'en profiter pour augmenter la pression fiscale, mais juste une annonce pour lancer une confusion dans les esprits, détourner l'attention des réalités, reprendre la direction des opérations, montrer son leadership, au grand dam des ministres et argentiers. En oubliant que la pression fiscale elle est globale impôts oui, mais prélèvements sociaux, taxes, droits, et parlera t'on uniquement des impôts d'état ou aussi des impôts locaux, et dans ce cas les élections prochaines de 2014 et 2015, qui remettent en lice l'ensemble des élus locaux, se feront elles sereinement, quel futur maire, quel futur président d'interco, quel futur président de région pourra imaginer ce dont il disposera comme marge de manœuvre budgétaire?

 Pour le message entre la déclaration et le  texte officiel, à lire ici une discussion ici.

En fait lancer un tel chantier sans donner d'objectif, c'est laisser planer une nouvelle incertitude sur les finances à tous les niveaux: l'Etat, les collectivités, et les contribuables, c'est donc encore repousser "la pause fiscale" et donner un signe d'instabilité qui ne favorisera pas l'embauche, l'investissement, l'espoir de jours meilleurs dans notre pays.

Comment s'en étonner puisque notre balance du commerce extérieur est en continuelle perte. Au niveau des pays n'est-ce pas là, la mesure essentielle? Si dans la compétition mondiale un pays est en permanent déficit par rapport aux autres, l'ensemble de ses habitants n'est il pas en décroissance?

Ainsi la mise à plat réelle des bourses des Français est déjà commencée depuis longtemps, chose promise chose faite.2944501482.jpg

Les commentaires sont fermés.