10h35 14 nov. 2012
Objet: Une réflexion sur la privatisation des structures de la ville nouvelle, l'ouverture au public des parcs et jardins et des circulations entre les lieux d'habitation, de commerce et d'activité.
Conflit permanent entre sécurité, agrément des riverains, protection écologique.
Les règles d'aménagement sont proposées sinon imposées aux élus par les experts de L'EPA France. Les architectes remplissent ensuite leur devoir en répondant aux cahiers des charges. Les grands choix, trop lourds à remettre cause déterminent "à vie" l'organisation de la ville avec des a priori qui échappent aux populations, existantes comme futures, voulues par quelques stratèges ignorés. Ces fondamentaux figuraient dans le PIG initial du Secteur 4 de Marne la Vallée, imaginé par les "imaginieurs de Disney", matérialisé par les fonctionnaires zélés de l'EPA, accepté par des élus inconséquents et incompétents.
Conçue dans les années 1985 sur le modèle "idéal du monde de Mickey", la ville des loisirs et du rêve où l'argent est roi dans un monde dominé par l'économie américaine, doit rectifier sa vision et s'adapter à la réalité financière et écologique.
Avec les résultats, somme toute, décevants de l'exploitation des parcs, le décalage permanent des retours sur investissement pour la maison mère, le temps fut laissé à la prise en main par les acteurs locaux apuyés sur une progression de la population, seule source réelle de rééquilibrage entre les divers pouvoirs décisionnaires: l'économique dirigé par Disney et les promoteurs, l'administratif par l'EPA-état assisté par région et département, le politique des élus locaux (SAN et mairies des 5 communes). Un quatrième pouvoir devrait émerger progressivement, avec 25 ans de développement, celui des usagers, des associations de sauvegarde de l'environnement, de consommateurs, de petits professionnels écrasés par les diktats des gros. Ce sont les forums d'expression et internet qui permettront le développement de ce pouvoir qui devrait s'organiser pour jouer un rôle véritable, peut être infiltrer les milieux politiques locaux pour faire entendre sa contestation. On remarque ainsi un forum d'architectes, une discussion entre habitants à l'occasion d'un film sur France2, la création d'association de riverains contre le projet de circuit formule 1.
La formation d'un groupe contestataire à Serris, à moins que ce soit un groupe de soutien ou de pression, a influé sur le choix de la mairie de ne pas voter la fusion en commune unique.