40 ans , c'est l'anniversaire que veulent célébrer les célébrités de nos élus locaux.
Bientôt un demi siècle de chantiers qui promettent une nouvelle vie, un nouveau cadre de vie.
Autour d'une activité de loisir importée, un tourisme qui fait l'affaire d'une économie de l'artificiel.
Mais ce qui est caché dans cette urbanisation envahissante, comparable à une pieuvre qui se glisse dans nos espaces verts consacrés majoritairement à l'agriculture, c'est un mitage soigné et permanent des surfaces naturelles.
Une technique éprouvée: lancer des opérations éparpillées, marquer le territoire dans ses extrémités, des acteurs d'état qui étendent les périmètres en oubliant des "dents creuses" qui feront des plus values pour les opérateurs.
Et ceci dans l’intérêt d'un partenaire étranger, alors que les chronologies planifiées ne sont pas respectées, que les bilans sont volontairement ignorés par les organismes régulateurs, avec l'autorisation des représentants élus des citoyens bernés.
Si l'on regarde les promesses du "contrat initial", les réalisations et les extensions encore envisagées, ce ne seront pas les 30 années de l'engagement initial, ni les 40 ans du "parc" mais bien un siècle qu'utiliseront les bétonneurs pour garnir cette partie du territoire de l'Ile de France.
Ainsi les circulations, le bruit, gâchent la vie de citoyens, qui n'ont que l'intérêt de déguerpir.
Une révision générale du PLUI devrait pourtant être l'occasion d'un bilan et d'un second souffle.
Alors pourquoi ne pas commencer par une étude d'impact sur le périmètre total de VEA? Une crainte ?
Les projets:
le Transport en Commun en site propre à fait l'étude d'une concertation, mais avec le temps, les changements du circuit finalement retenu par les élus sont ils encore pertinents? Imagine t'on le parcours réel des habitants? Quel sera le parc des véhicules individuels à la mise en route? La première présentation à l'agence de l'écologie en cas par cas (façon d'échapper à l'étude d'impact partielle est un rejet et un 1er rappel. Il rejoint l'avis réservé sinon négatif sur le PCAET plan Climat Air Energie local.
Le renouvellement des Autorisations Préfectorales pour les gestion des Bassins d'Eau pluvial pour les 20 prochaines années se fait encore sans étude d'impact globale, alors que les bassins ont été créés sur une conception d'avant les règlementations de 1993, première génération de la loi sur l'eau. Est-il honnête en 2022 de ne pas considérer la situation à la lecture de la règlementation de 2017, issue de la prise en compte de nos connaissances climatiques ?
L'état des finances se trouve présenté (pour Coupvray) dans le magazine communal de mai, avec une situation budgétaire alarmante devant l'arrivée des nouvelles populations liées aux urbanisations, mais l'éditorial termine en présentant une solution économique avec la création du "Port de Coupvray". Sacrifier un territoire agricole de plus, situé dans une zone épargnée par la poussée urbaine imposée par l'OIN Disney, apporter l'invasion touristique dans l'ensemble de la commune et bien entendu ignorer les coûts initiaux pour un retour hypothétique, surtout sacrifier la tranquillité des habitants d'un quartier, ceci sans l'étude d'impact, sans l'étude loi sur l'eau espérée camouflée dans les Autorisations du Préfet "sud canal" alors que la zone est au nord.
L'achat de parcelles par l'agglomération Val d'Europe pour la réalisation d'un bassin nord passé au conseil du 13 mars 2022, semble bien anticipé alors que les autorisations sur l'aménagement de la zone Nord Canal du Bassin Versant du ru de Coupvray ne sont pas encore présentées, ces aménagements (IOTA) devraient aussi être précédés d'une étude d'impact.
Les études d'impact partielles (comme à chaque ZAC, dans le passé) ne permettent pas d'estimer l'impact total, l'avancement des premiers développements et les changements de contextes obligent une couverture plus générale du territoire.