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BEP27 c'est parti.

 14h15 18 févr. 2016

Nous avions remarqué l'avis d'attribution du marché à l'entreprise Wiame en janvier 2016, environ 6 millions d'Euros. Nous avions constaté les sondages préventifs et commencé le reportage en juin 2015 dans l'album photo BEP27.

Il est regrettable qu'aucune information ne soit placée rue des prés. Un plan, un affichage d'autorisation de travaux, un descriptif, l'indication où consulter la version finale du projet, car entre l'enquête en 2007 et la réalisation il y aurait peut être des précisions à apporter.

Mais le coup de pelle est donné depuis mercredi, une puissante scie est portée à bout de bras mécanique, et le nettoyage du terrain commence. Le reportage se poursuit en images commentées dans l'album.

Il serait aussi souhaitable que l'on n'entende plus les tirs de fusils dans les bois, il ne semble pas possible de se promener sans risque dans les chemins qui longent le chantier et divers animaux repoussés par les engins d'être des proies faciles.

La création de ces bassins, reliés dans une chaîne depuis le plateau est la solution adoptée afin d'assurer la retenue des eaux de pluie. Cette surface considérable cultivée jusqu'aux années 1990, est progressivement imperméabilisée pour recevoir d'abord les activités du parc de loisir Disneyland Paris et de son parking, puis des urbanisations sur Chessy, et prévoir celles sur Coupvray. La pratique de retenues dans ces vases communicants permet de ne pas rejeter brusquement toute cette eau reçue du bassin versant dans le réseau fluvial, la marne en premier. C'est toutefois un immense changement car l'eau ne se laisse plus absorber dans les terres, puis partiellement dans le sous-sol, il me semble regrettable qu'un principe d'infiltrations n'ait pas été conservé car des tassements en profondeur seront dans le futur inévitables. eau pluviale,sécurisation

N'oublions pas que ce principe est adopté sur l'ensemble de l'urbanisation de Marne-La-Vallée, ce qui est loin d'être négligeable par rapport à l'île de France. Ce phénomène et ses conséquences sont dénommés la "subsidence".

 

Ajout du 23 février 2016:

L'accès est protégé par une barricade sur la rue des prés, coté impasse du canal. Pourtant aucun affichage ne précise cette coupure. Il est vrai que ce chemin est marqué "réservé aux exploitants" coté écluse et "réservé services" coté Coupvray, les promeneurs n'en sont pas. Une page (voir album) est collée à gauche, mais il ne s'agit pas d'un arrêté de circulation, ni de protection du chantier.

Ajout du 25 février:

Après recherche, l'affichage est la page 3 du relevé des décisions de 2008 du Préfet de Seine et Marne. En fait c'est la page 4 qui aurait dû figurer en tête pour que l'on comprenne. L'arrêté en pris à la suite de l'enquête publique de 2007 se trouve sur le site gouv. Un affichage est ajouté depuis hier dans la rue du Canal, par où une voie d'accès au chantier est en cours de construction. (voir l'album Bep27) on relève dans cet arrêté du  20 Août 2008   à la rubrique 2.1.5.0  qu'il y a au total la captation de 426,01 ha. pas une bagatelle! Plus inquiétant la conduite de liaison entre le bassin 26b et le 27, longue de 410 m empêchera la conservation en vie de la faune aquatique. La chaîne de l'eau sera consolidée lors du lancement de l'urbanisation de la ZAC de Coupvray (partie sud-est au-dessus d'Esbly) par le creusement du bassin 26a planifié dans ce même arrêté. La surface totale des bassins arrive à 6,8 ha (rub. 3.2.3.0) dans leur surface conservée en eau (hors phénomènes pluviaux).

La description du bep27:

Le bassin 27 constituera dorénavant une partie du nouveau tracé du ru de Coupvray vers le canal de Meaux à Chalifert. Le modelé du bassin d’eaux pluviales 27 répondra à un besoin de conception écologique forte : il sera travaillé sur le plan écologique et hydraulique pour constituer un cheminement de l’eau sinueux et un lit de largeur et de profils variés. Ce bassin aura une superficie permanente en eau de 2.8 hectares et il pourra stocker 52850 m3, correspondant au volume d’eau engendré par une pluie centennale.

Le débit de fuite, intégrant les débits des bassins d’eaux pluviales amont, ne dépassera pas 1.5 m3/s.

Dans cet arrêté d'août 2008, il est précisé à l'article 17:

Cette autorisation sera périmée s’il n’en a pas été fait usage au bout d’un délai de trois ans à partir de la date de notification du présent arrêté.

 Cela explique peut-être notre surprise de reprise des travaux en février 2016 soit 8 ans après! Et combien se souviennent des détails présentés lors de l'enquête publique en 2007, où peut-on d'ailleurs en consulter les résultats?

Commentaires

  • Le petit reportage sur le BEP 27 est très intéressant.

    Est-ce quelqu'un sait pourquoi le forage de pétrole est arrêté ? (sur Coupvray, au nord de la rd934, près de la compostière)

  • Apparemment aujourd'hui (mardi) le pompage est remis en fonction. Intervention de débouchage terminée.

  • Merci pour la lecture, le reportage se poursuit en images dans l'album. En ce qui concerne le pétrole, ce sont des forages qui visent des couches profondes situées principalement sous le plateau du site Disney. (On ne pense pas que Disney aurait accepté ce type d'attraction dans le parc!) Les ressources sont très épaisses et souvent les conduites se bouchent, d'où la nécessité de renouveler le forage car de bonne qualité. Pour la suspension du travail sûrement un incident technique car le coût à la journée est très élevé. Sinon pas plus d'information.

  • Noté ce jour par la news 126 du SAN Val d'Europe. Qui vient bien tard, même le panneau a été posé après une bonne semaine de chantier.
    La transplantation est une pépinière pour les 16 mois du chantier. Ce bassin serait le dernier, (il faudra compter le 26a dans les charges du lotisseur des vignes rouges. Et l'information de "l'amélioration" ne s'explique que par l'urbanisation du plateau, et de Chessy.
    Texte du message:
    La 1ère étape a consisté à transplanter les végétaux du site afin de les mettre en jauge pendant la durée du chantier, soit 16 mois. Les arbres seront réimplantés par la suite.

    Ce bassin constituera une vaste zone écologique, aménagée en prairie humide. Des péniches évacueront les déblais générés par le chantier pour limiter la circulation d’engins.

    Ce bassin est le dernier des grands ouvrages inscrits dans le programme d’amélioration de l’assainissement des eaux pluviales et usées de Coupvray.

  • Effectivement c'est un abus de parler d'amélioration, puisque c'est bien l'urbanisation qui est la cause de cette dégradation du risque de submersion par le bétonnage du plateau. Pour une amélioration il faudrait parler de l'assainissement eaux usées du nord du canal de Chalifert, qui a son trop plein dans le canal, et ses pompes qui sentent régulièrement. Espérons que les pompes mises en place au sud pour remonter sur la 934 à travers les futures constructions ne déborderont pas, au moins pour leurs odeurs. Pour la replantation des "arbres" il semble que ce soit surtout des arbustes: noisetiers, charmilles, quelques saules ? Mais les gros noyers eux sont rasés y aura t-il de vraies essences? Seul une description du dossier pourrait nous le dire, le SAN nous ferait-il l'honneur de quelques explications?

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