12h45 12 avril 2013
La vie moderne, le siècle où le virtuel prend le pas sur le matériel conduit à informer, expliquer.
Combien de fois ne m'a t-on dit, fait court, résume, simplifie. C'est une attitude qui m'a toujours gênée, parce que moi je voulais entendre, pouvoir comprendre, si on me demande mon avis, il me faut analyser les "pour" et les "contre", je ne suis pas breton et têtu, mais je ne suis pas non plus normand, un peu italien et vite soupe au lait, le lorrain qu'il y a en moi me rattache à la rigueur germanique, mais surtout je ne veux pas être pris pour un imbécile qui n'aurait qu'à "moutonner".
Ainsi je me méfie de tous ceux qui prennent des communicants, pour mieux présenter, ne pas tout dire en pensant "ils ne comprendront pas", simplement parce que l'émettrice de cette réflexion le prend pour elle même et ne prend pas le temps de lire.
A l'ère de l'internet, où tant de gens passent leur instant dans l’interruption de penser permanente, avec les sonneries de portables, les t'ouït persifleurs et moqueurs, pas lu, pas compris, et les résultats que l'on connaît dans les pourcentages d’abstention aux élections, dans le classement en "tous pourris" des édiles, puisqu'ils ne jouent pas la transparence.
C'est un exercice auquel on peut se livrer immédiatement:
Sur le site de Coupvray: pas de forum, on affiche ce que l'on veut mais pas de réponses publiques à des questions publiques, les comptes-rendus des conseils municipaux sont accessibles, mais comme ils ne retranscrivent aucun débat ils ne répondent pas aux vraies questions des citoyens.
Le site du SAN n'est pas en reste, les menus des Comités sont affichés mais pas leur compte-rendu, quel journaliste qui fait soigneusement son métier, peut se contenter des notes adressées par le service communication, qui en fait ne retranscrives=nt que les sujets privilégiés du Président et de ses équipes?
L'Open data est une intention mais la réalité c'est le CLOSE DATA, et la poudre aux yeux de plaquettes de désinformation qui valent (budget sous-traitance : 65 000€ et qui ne coûte rien par la publicité prélevée indirectement sur les marchés des prestataires qui y ont seuls intérêt). L'enquête de " La Croix du 4 décembre 2012 "modernisation et transparence de l'Etat" est à cet égard un bon exemple de réflexion.
Cet exercice sera sûrement à pratiquer avec les autres communes, et les conseils généraux et régionaux.
* l'article de la croix n'est pas "Open" mais réservé aux abonnés, un article , un jour, un mois ... le blog pas davantage sans une lourde inscription, aussi nous tenons l'article sur nos tablettes, et ferons ci après quelques extraits avec une analyse de lecture.
L'article se trouve dans la rubrique Sciences et éthique, en pages 13 et 14 avec l'incipit "Les élus ont vite compris les enjeux de transparence et de modernisation de l'administration que sous-tend l'open data." citation de Bernadette Kessler, responsable du service innovation numérique à Rennes.
Si c'est la cas des bretons de Rennes (et aussi de beaucoup d'autres communes ou EPCI) ce n'est pas le cas nos nos édiles locaux, dommage il y a bien une commission TIC au SAN, où sont ses propositions?
La présentation sert de justification à l'enquète: "le premier anniversaire de la plate-forme française de données publiques ouvertes."
Le "commentaire" de Dominique Greiger définit l'utilité de la dite plate-forme : Cette PF publie en accès libre des données répertoriées par l'Etat, les établissements publics et les collectivités teritoriales qui le souhaitent ... C'est aussi une manière pour eux [ les contribuables] d'exercer un contrôle citoyen sur le fonctionnement des institutions publiques. Le problème soulevé c'est la reprise de ces données "gratuites" pour servir de source d'une part pour explications nécessaires, analyses , commentaires par d'autres sites soit payants ou journalistiques (également payants ou gavés de publicité) et d'autre part de nourriture nécessaire à l'industrie de l'information. Comme exemple dans l'enquète est cité le département du Saône-et-loire avec opendata71.fr.
11/2013:
Pas de grandes nouveautés sur la clarté des chiffres pour les élections dans les communes pour 2014.
dans le forum du site gouvernemental certains s'en plaignent:
Pas d'annonce spectaculaire dans ce sens au SAN Val d'Europe et dans les communes dépendantes du groupement en terminologie de Bercy. Donc une veille nécessaire sur la sincérité du Budget Primitif 2014 et pour cela les fiches conseils mises à jour devrait être bien utiles.
à compléter
Ajouté en aout 2015 réflexion sur l'activité des collectivités..
Ajouté en octobre 2018 situation et place en France en 2018. Propos recueillis.
Est-ce la preuve de l'utilité de ce blog, il semble que la direction de la com du SAN ait lu cette rubrique. Où est-ce juste une coïncidence, dans sa revue du mois de mai (numéro 84) en page 6 on trouve une information "La boite à idées Mitic réouvre les 22 et 23 mai.
Message sibyllin informant que "entreprises, universitaires, collectivités territoriales et étudiants se regroupaient pour "brainstormer" c'est à dire réfléchir et ouvrir des voies de développement autour des technologies de l'information (TIC), en gros développer les réseaux sociaux. Cette information qui semble préfigurer des "cafés de l'innovation" présage t'elle la volonté proche d'un Opendata sur le secteur, et pourquoi pas tout de suite mettre à disposition les fichiers PDF des Comités syndicaux tout simplement, comme on en trouve un peu partout actuellement sur les sites des intercommunalités. Et qu'auront en retour de résultat les citoyens, et qui représentent les collectivités locales dans ces réunions du MITIC?
Il y a PDF et PDF, ainsi la production d'un fichier mis en ligne et consultable peut-il être de forme image produite pas le scan d'une page, ou rn mode numérique produit par le logiciel de création.
En mode image, impossible de faire des recherches, des calculs ou croisement de données. Impossible de reprendre des chiffres dans un tableau, l'accès n'est donc que très partiel.
Toujours peu de progrès du coté du Val d'Europe et des communes qu'il recouvre. En fait les nouvelles versions des sites ont plutôt tendance à refermer la visibilité sur les aspects promotionnels et publicitaires des actions des élus.