Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cas par cas, et coût sur coût ...

Les résultats du couplage d'élection Présidentielles et Législatives, associé à la simultanéité quinquennal aboutissent à la déstabilisation (voulue ou désirée) de nos institutions.

Un mandat de 7 ans, une validation à 5 ans, c'était  le rythme  initial, avec des possibilités de contrôle des points de blocage.

Le 49.3 pour "faire dépasser les oppositions" mais aussi les motions de censure, les référendum, la dissolution, la démission.

La Vème Constitution était construite d'expérience de conduite des Français.

 

Mais les modifications, les abandons avec la cohabitation, l'exagération d'utilisation de certains moyens, finalement la réduction en durée ont transformé les mandats nationaux en campagne permanente. La vie internationale, la compétition mondiale et les diverses instabilités (climat, populations, guerres, pandémies ... ) ont rendu la réalisation de programmes ambitieux voire utopistes, sans possibilité de réalisation. 

Pour aboutir au découragement d'électeurs déconcertés, perdus par la complexité du futur, perdus par la simplicité des solutions proposées, trahis par les promesses non tenues et les changements d'opinion, beaucoup se réfugient dans l'abstention. Le manque de participation à ces niveaux constaté tant pour la présidentielle que pour les législatives, a fini par donner la parole aux "minoritaires", les propagandes de "coalitions" ont accentué les votes stratégiques, voter extrême pour voter contre, plutôt que voter pour son choix afin de "passer la barre", avec les résultats que l'on a constatés.  

 

La coalition de soutien au Président est bien majoritaire pas pas dans l'absolue des 50%.
Les partis qui la constituent se répartissent en 3 groupes qui auront sur des détails des divergences que ne manqueront pas de souligner leurs porte-paroles.

Quant aux oppositions Socialistes, Communistes, Insoumis, Écologistes d'un coté coalisés dans la NUPES, se trouvent chacun minoritaire face au RN à l’extrême droite qui a "tiré les marrons du feu".

 

Le gouvernement pour conduire la politique de gestion de la France doit donc recourir à des accords sur des majorités, sur chaque décision pour une loi, un budget. Certaines décisions pourraient être amenées à la consultation par référendum. Donc des négociations seront à mener "au cas par cas" avec un rôle majeur d'apport de ceux qui n'ont rejoint aucune alliance de coalition et principalement du groupe Les Républicains. 

 

Ces circonstance de négociations rappellent beaucoup les transactions d'avant la Cinquième République, la fragile majorité permet les menaces de minoritaires, les éventuelles motions de censure, surtout les accords "au coup par coup"  à base de surenchères donc "aux coût sur coût". 

La France avec l'inflation, les dépenses indispensables pour la défense, pour la lutte contre le réchauffement, la pollution, face à la disparition des ressources en énergie et matières premières qui inévitablement se renchérissent, pourra-t-elle longtemps jouer la surenchère? 

 

Allons nous devoir rapidement nous orienter vers les projets plus protecteurs, moins ambitieux ?

Réponses dès le premier conseil semaine prochaine, et présentation du programme du gouvernement à l'Assemblée, Confiance ou Censure? L’abstention ici aussi tiendra son rôle.

Sur Politico  ils en débattent dans la chronique du matin..

 

Ajout 26 juillet:  Confirmation dans le débat prolongé sur le pouvoir d'achat: Interpellation des groupes par le ministre Bruno Lemaire.  Article de Boursorama

Commentaires

  • Recherché: Ghomi le député de la 8eme ne s'est inscrit qu'à la commission des affaires étrangères ... Périgault de la 4eme à la culture et éducation. Riester avant de passer la main à sa suppléante à la commission de finances.

Les commentaires sont fermés.