18h05 13 févr. 2013
L'article de Thomas Poupeau dans le Parisien de ce jour (13 février 2013), au sujet du rapport de la cour des comptes doit être médité par tous les maires qui actuellement finalisent leurs budgets.
Couvrir ses dépenses est au moins plus "responsable" que de donner satisfaction aux citoyens électeurs.
Désigner très précisément Hugues Rondeau, le maire de Bussy-Saint Georges, comme le "mauvais exemple" à ne pas suivre, et par les journaux interposés s'en servir de levier sur les prochaines élections, semble évident dans cette accusation sans analyse. Qui peut ne pas croire à sa défense, surtout quand, habitants comme nous aussi, de villes nouvelles les élus connaissent toute la pression exercée par les instances régionales et nationales sur les bras armés de l'état: les établissements publics Epamarne et Epafrance pour une croissance de l'urbanisation. Accueillir les réfugiés des rénovations parisiennes et périphériques, qui recherchent un peu d'espace vert au détriment de longs parcours, ou des loyers moins lourds, entraîne un surcharge des budgets d'assistance et de développement des équipements. Faire assurer l'équilibre par une augmentation des impôts, qui ne pèsent de plus en plus sur toujours les mêmes: "les riches", ceux qui sont propriétaires ou "rentiers" parce qu'en retraite, c'est aussi pousser politiquement par deux moyens: augmenter le nombre d'assistés qui réclament plus, et déplaire aux "favorisés" en les ponctionnant. Comment s'étonner que le maire de ville nouvelle soit se retourne contre l'Etat qui impose ce développement, soit se fasse battre aux prochaines élections.
Faut il alors suivre les recommandations du Préfet? Par exemple pour la télésurveillance? Et les maires devront ils rendre des comptes, voire les ex maires, quand ils auront engagé en dépit du bon sens des dépenses, pour recevoir des "subventions". Ainsi les 5 communes du SAN Val d'Europe, qui se sont engagées, foi de réunions et de vote solennel pour une convergence en commune unique, pour le moins par la réunion des moyens techniques à fin d'économies, mais se sont engagées individuellement dans l'équipement de leur police de systèmes non concertés. Le maire de Magny et président du SAN, promoteur de la fusion en commune unique, l'a annoncé lors de ses vœux, d'autres plus discrètement, (Coupvray l'a voté en juillet pendant les congés). Auront nous ainsi cinq dépenses de centrales qui ne pourront dialoguer entre elles, pour des petites communes de 2700 à 7 000 habitants, et quelle sera la somme versée par le budget de l'Etat au bon soin de Madame la Préfète? Qui iront contrôler les inspecteurs de la Cour Régionale des Comptes?